Après quelques difficultés logistiques et administratives qui nous ont retardés, nous avons pu reprendre et terminer la distribution alimentaire à Kaboul qui succédait à celle de Djalalabad. Un panier alimentaire est composé de 50kg de farine, 5 litres d’huile et 10kg de haricots.

Djalalabad

A Djalalabad nous avions commencé fin mai la distribution qui s’est terminée début juin avec un total de 1135 bénéficiaires dont 242 femmes (21%). Cette troisième distribution à Djalalabad, qui concernait 25 écoles, nous a permis de finir de couvrir toutes les écoles du district de Djalalabad. Cette distribution est arrivée à un bon moment car cela faisait deux mois que les enseignants ne recevaient plus leurs salaires, le budget de l’Etat n’ayant pas été validé. La situation a depuis été régularisée, mais les enseignants étaient très reconnaissants de cette aide dans cette période compliquée.

Un foyer moyen est constitué de 12 personnes, et la majorité des bénéficiaires interrogés sont la seule source de revenu stable de leur famille. Or le salaire moyen de 8.000 AFN est souvent insuffisant pour couvrir l’ensemble des besoins. Pour la majorité des bénéficiaires interrogés, ce panier va leur servir pendant deux semaines, pour d’autres, jusqu’à un mois. 75% d’entre eux préfèrent recevoir de la nourriture plutôt que de l’argent liquide, mais ils aimeraient aussi bénéficier de ces distributions plus régulièrement (3 à 4 fois par an). Enfin, beaucoup d’entre eux ont exprimé le souhait de voir des projets dans leurs écoles reprendre, que ça soit des équipements ou des formations, et même l’enseignement du français au lycée Esteqlal de Djalalabad.

Kaboul

Nous avons commencé la distribution le 15 août 2024 dans le district 5 (Quartiers Compagnie, Aabrasani et Khoshal Khan) avec un total de 534 bénéficiaires, puis à Esteqlal et Malalai avec 249 bénéficiaires, et enfin à Darulaman avec 531 bénéficiaires. C’est donc un total de 1314 bénéficiaires que nous avons touchés dont 704 femmes (54%), dans 10 écoles.

Les premiers retours de la part des enseignants sont toujours très positifs : ils sont reconnaissants de l’aide apportée car leur salaire de 8.000 AFN en moyenne ne leur suffit pas à couvrir les besoins de leurs familles.

Comme à Jalalabad, nous avons eu des demandes de la part des directeurs des écoles mais aussi parfois des enseignants, d’équiper des laboratoires, de fournir des panneaux solaires ou de réhabiliter les systèmes d’eau.

Nous remercions vivement nos donateurs qui rendent ces actions possible.