Philippe Bertonèche, jeune retraité après une carrière en tant que dirigeant d’une entreprise de manutention portuaire, consacre désormais une grande partie de son temps à la présidence d’AFRANE.
Acteur impliqué de la vie associative depuis longtemps, il a notamment apporté son soutien dans le domaine de l’insertion professionnelle et porte, aujourd’hui encore, des responsabilités au sein d’une association d’accueil des marins étrangers dans le port de Dunkerque.
Comment cet enfant du Nord, en est venu à l’Afghanistan ? En 2009, il fait un voyage pour rendre visite à sa fille Patricia, alors volontaire pour AFRANE depuis un an. Il attrape, comme beaucoup d’autres, le « virus de l’Afghanistan » et ne s’en sépare plus. Naturellement, il se tourne vers AFRANE et devient adhérent de l’association puis intègre le Conseil d’Administration.
A partir de 2012, son implication s’intensifie grâce à son expertise dans le domaine de la construction. Il part suivre les travaux de l’école Qawm Mirza en juillet puis ceux de l’école Charak-e Safa en mars 2013 avec les volontaires déjà sur place.
Etienne Gille, qui souhaitait depuis plusieurs années être remplacé pour favoriser le renouvellement d’AFRANE, se tourne naturellement vers lui et lui demande s’il accepterait d’assumer la présidence. Après avoir hésité devant l’ampleur de la tâche, ses convictions et le virus de l’Afghanistan l’emportent. Convaincu que les valeurs et les objectifs d’AFRANE, éducation, paix et aide au développement sont ceux qu’il souhaite défendre, il prend avec assurance le rôle de Président d’AFRANE.
Et c’est ainsi qu’après de nombreuses années en tant que responsable de l’association, Etienne Gille laisse sa place à Philippe. Bien sûr, il ne reste pas très loin, puisqu’il endosse désormais la place de Vice-président chargé de l’aide humanitaire.