Nouvelle pubication du CEREDAF
Au carrefour de plusieurs géographies et civilisations, confronté à des diversités ethniques et religieuses, meurtri par des décennies de violence, l’Afghanistan mesure les exigences particulières qui, dans son cas, affectent le droit à l’histoire et le devoir de mémoire. La destruction des Bouddhas de Bâmiyân a témoigné des dérives d’une lecture ignorante et agressive de l’histoire, conduisant certains à parler d’une histoire « illicite » voire « impossible ». Sans méconnaître ces difficultés, la population afghane – particulièrement la jeunesse – semble aspirer à ce que soit développée la connaissance de l’histoire et mieux connue la richesse de la mémoire de manière à ce qu’elles permettent de mieux vivre le présent et de mieux penser l’avenir. C’est à cette démarche scientifique et aux enjeux politiques et culturels qu’elle porte que le CEREDAF a, de par son amitié pour l’Afghanistan, consacré une journée de réflexion, associant historiens et chercheurs français et afghans, personnel politique et diplomatique, partenaires associatifs.