L’interdiction faite fin décembre aux femmes de travailler dans les ONG s’ajoute à la longue liste des mesures discriminatoires prises contre les femmes. Fermant l’un des derniers lieux où ces femmes pouvaient faire profiter la société de leurs compétences, les autorités de facto de l’Afghanistan rendent impossible la réalisation de nombreux projets humanitaires et éducatifs et aggravent ainsi la situation déjà dramatique de la population afghane.

AFRANE ne peut accepter de mettre en œuvre des programmes dont les femmes sont exclues et renonce à organiser un programme de formation hivernale dont seuls les hommes pourraient bénéficier.

AFRANE reste cependant pleinement engagée dans des actions humanitaires en faveur de la population (hommes et femmes), suspend celles dont les femmes seraient exclues et réfléchit, en coordination avec les autres ONG, aux moyens les plus adaptées pour amplifier son aide dans le respect des principes humanitaires.