Merci à tous ceux qui ont participé au concours de poésie d’AFRANE !
Nous avons sincèrement apprécié lire vos jolis mots, acrostiches, rimes ou proses. Nous sommes touchés par votre participation et votre intérêt pour AFRANE et l’Afghanistan.
C’est dans le cadre de la célébration des 40 ans d’action de notre association que nous avons organisé ce concours. Nous avons choisi le thème de l’éducation qui nous est cher, nous étions curieux de lire la manière dont il résonne en vous.
L’Education pour AFRANE, c’est sa mission principale depuis 2002, notre association participe à la reconstruction du système éducatif afghan dans quatre régions du pays, 48 écoles constituent notre réseau et ce sont plus de 650 000 élèves qui bénéficient de nos projets.
« L’Education le meilleur chemin vers la Paix ! »
Le jury, composé de Régis Koetschet, Christiane Thiollier, Jean-Pierre Perrin, Zaher Zahir, Florian Le Page et Anne Prikhodko, s’est réuni le 3 juin 2021 et a décerné les lauréats suivants. Leurs poésies seront publiées dans le numéro 174 des Nouvelles d’Afghanistan.
Prix junior :
– « Étudier » de Fatima Ezzahra, qui remporte le livre « Boud na boud, légendes, contes, fables d’Afghanistan» de Simonne Choukour-Wali (éditions du CEREDAF) .
Prix adulte :
– « Il va faire jour » d’Airel, qui remporte «80 mots d’Afghanistan » d’Etienne Gille (éditions l’Asiathèque)
Le jury a attribué une mention spéciale à Ahmad Ozair Sharifi !
Bravo à Tous !
Merci aux poètes, à tous ceux qui ont participé en relayant l’information et au jury.
Voici les poésies retenues:
Étudier
Étudier est la clé de toutes les portes.
Des portes qui mènent au futur.
Étudier pour monter un escalier.
Un escalier pour un avenir qu’ on assure.
Étudier est un art qui s’apprend.
s’apprend pour pouvoir bien vivre.
Étudier puis après s’amuser.
S’amuser autant qu’on veut et rire.
Étudier pour éclairer notre chemin.
un chemin qui sans elle sera sombre.
Étudier pour être en lumière.
la lumière qui nous évitera d’être dans l’ombre.
Étudier est la clé des portes du futur.
Un futur qui commence le lendemain.
Étudier pour monter un escalier.
Un escalier pour un avenir qu’on prend en main.
Fatima Ezzahra (12 ans, qui nous a écrit du Maroc)
Il va faire jour !
Dans les débuts de mars, la nature renaît.
Tantôt les perce-neige taisent leurs clochettes.
Tulipes en silence lissent leurs calices.
Primevères, crocus et les trompettes d’or
Parfumées de soleil des jonquilles-narcisses
Jazzent en farandole avec les violettes,
Les anémones bleues, les blanches pâquerettes.
Au piémont des montagnes les collines verdissent.
Leur tranquille beauté inspire la bonté.
L’herbe croît, habille le malheur,
Vient essuyer les pleurs.
Toi qui désires la paix, ne prépare pas la guerre !
Sans culpabilité des fautes de naguère
Tu peux, sans préjugé, penser en liberté.
Comme la graine du sycomore
L’intelligence veut éclore.
De la multitude
Ouvrons les fronts
Sans restriction, sans distinction
De sexe, de couleur,
D’âge, de religion.
Partager le savoir,
Savoir le partager
Font l’humaine grandeur.
L’ignorance est toujours terreau de servitude.
Là, où mène l’étude
L’excellence rend libre.
Le cœur s’éclaire ; joyeuse, la pensée vibre.
Plus qu’en prière psalmodiée aux firmaments
Érigeons en édit,
Ce que poète dit
Affirmons ce firman :
Pour sortir de la nuit
Sans barrière, sans frontière
« Allumons les esprits, c’est notre loi première ! »
Ferments d’humanité contre l’obscurité
« L’éducation, le meilleur chemin vers la paix »,
L’enseignement, le plus grand de ses messagers,
De l’enfant sont des droits et pour tous un devoir.
Les lettres apprises qu’en lignes débordées
L’écolier recopie : des dentelles brodées.
La lumière déjà sourd à travers leurs ajours.
Il va faire jour !
Airel